Le promoteur: Institut de Recherches Internationales SERVIER (IRIS)

Étude CALM : étude de phase 1 visant à évaluer la sécurité d’emploi et la tolérance et à déterminer la dose maximale tolérée de l’UCART19 à dose unique intraveineuse chez des patients ayant une leucémie aiguë lymphoblastique à cellules B, positive pour CD19, récurrente ou réfractaire. [essai clos aux inclusions] La leucémie aiguë lymphoblastique est un cancer du sang et de la moelle osseuse qui apparaît à la suite de modifications de l’ADN d’une cellule souche de la moelle osseuse en croissance qui donnera lieu aux cellules sanguines. La cellule endommagée se transformera en une cellule leucémique qui va se multiplier, entraînant une accumulation des cellules qu’on appelle blastes leucémiques. Cette maladie évolue rapidement en absence de traitement. Les leucémies aiguës lymphoblastiques représentent environ 80 % des leucémies aiguës de l’enfant. Dans le cadre d’une thérapie CAR-T, le traitement est produit individuellement pour chaque patient à partir de ses propres cellules. Pendant le traitement, les cellules T sont extraites du sang du patient et reprogrammées génétiquement afin qu’elles puissent produire un récepteur d’antigènes CD19 chimérique qui va leur permettre de reconnaître et détruire les cellules cancéreuses exprimant CD19 et les cellules B. L’UCART19 est une thérapie cellulaire de type CAR-T. L’objectif de cette étude est d’évaluer la sécurité d’emploi et la tolérance et de déterminer la dose maximale tolérée de l’UCART19 à dose unique intraveineuse chez des patients ayant une leucémie aiguë lymphoblastique à cellules B, positive pour CD19, récurrente ou réfractaire. Les patients recevront l’UCART19 en une seule perfusion intraveineuse, puis ils recevront un régime de conditionnement pour une greffe allogénique de cellules souches. Après le conditionnement, quand ils auront un donneur approprié, les patients recevront une greffe allogénique de cellules souches. Les patients seront suivis jusqu’à 3 mois après l’administration de l’UCART19, puis ils seront suivis pendant 15 ans.

Essai clos aux inclusions

Étude CL1-95005-001 : étude de phase 1 non-randomisée visant à déterminer la dose maximale tolérée de trifluridine en association à l’oxaliplatine et la sécurité d’emploi, la pharmacocinétique et l’efficacité du S 95005 en association à l’oxaliplatine etau bévacizumab ou au nivolumab. Le cancer colorectal est le deuxième cancer le plus fréquent chez la femme et le troisième chez l’homme. Il touche le côlon et le rectum et il se développe lentement pendant 5 à 10 ans avant de s’étendre à d’autres parties du corps. Le cancer colorectal peut former des métastases notamment dans le foie ou dans les poumons, s’il n’est pas détecté à temps. Le traitement du cancer colorectal métastatique se fait généralement par une chirurgie si c’est possible et/ou par un traitement avec une combinaison de chimiothérapies ou une biothérapie. L’objectif de cet essai est de déterminer la dose maximale tolérée de trifluridine en association à l’oxaliplatine et la sécurité d’emploi, la pharmacocinétique et l’efficacité de la trifluridine en association à l’oxaliplatine et aubévacizumab ou au nivolumab. L’étude comprendra 2 parties. Lors de la première partie, les patients recevront de la trifluridine en association avec de l’oxaliplatine jusqu’à progression de la maladie, intolérance au traitement ou sortie de l’étude. La dose de trifluridine sera régulièrement augmentée par groupe de patients afin de déterminer la dose la mieux adaptée à administrer lors de la deuxième partie Lors de la deuxième partie, les patients recevront de la trifluridine à la dose la mieux adéptée, déterminée lors de la première partie, en association avec de l’oxaliplatine et du bévacizumab ou du nivolumab jusqu’à progression de la maladie, intolérance au traitement ou sortie de l’étude. Les patients seront suivis pendant 9 mois.

Essai ouvert aux inclusions

Étude PALL : étude de phase 1 visant à évaluer la sécurité d’emploi et l’efficacité de l’UCART19 d’induire une rémission moléculaire chez des enfants ayant une leucémie aiguë lymphoblastique à cellules B récurrente ou réfractaire. La leucémie aiguë lymphoblastique est un cancer du sang et de la moelle osseuse qui apparaît à la suite de modifications de l’ADN d’une cellule souche de la moelle osseuse en croissance qui donnera lieu aux cellules sanguines. La cellule endommagée se transformera en une cellule leucémique qui va se multiplier, entraînant une accumulation des cellules qu’on appelle blastes leucémiques. Cette maladie évolue rapidement en absence de traitement. Les leucémies aiguës lymphoblastiques représentent environ 80% des leucémies aiguës de l’enfant. La thérapie CAR-T est produite pour chaque patient individuel à partir de leurs propres cellules. Pendant le traitement, les cellules T sont extraites du sang du patient et reprogrammées génétiquement pour avoir des cellules T capables de produire un récepteur d’antigènes CD19 chimérique qui va leur permettre de reconnaitre et détruire les cellules cancéreuses qui expriment le CD19 et les cellules B. L’UCART19 est une thérapie cellulaire de type CAR-T. L’objectif de cette étude est d’évaluer la sécurité d’emploi et l’efficacité de l’UCART19 d’induire une rémission moléculaire chez des enfants ayant une leucémie aiguë lymphoblastique à cellules B récurrente ou réfractaire. Les patients recevront l’UCART19 en une seule perfusion intraveineuse puis ils recevront un régime de conditionnement pour une greffe allogénique de cellules souches. Après le conditionnement, quand ils aient un donneur approprié, les patients recevront une greffe allogénique de cellules souches. Les patients seront suivis jusqu’à 12 mois après la greffe allogénique de cellules souches pour les événements indésirables puis ils seront suivis pendant 15 ans.

Essai ouvert aux inclusions

Étude CL1-64315-002 : étude de phase 1b multicentrique internationale évaluant la sécurité et la tolérance de S64315, un inhibiteur sélectif de Mcl-1 pris par voie intraveineuse, associé à du vénétoclax pris par voie orale chez des patients ayant une leucémie myéloïde aiguë. La leucémie myéloïde aiguë est une forme de cancer qui touche les cellules de la moelle osseuse, qui produisent normalement les globules rouges, les plaquettes, les polynucléaires. Dans la leucémie myéloïde aiguë, les précurseurs des polynucléaires ou des monocytes (des cellules du système immunitaires) prolifèrent de façon anarchique, sans se différencier. L'accumulation de ces cellules "immatures" empêche la production des autres types cellulaires, ce qui conduit à une anémie (manque de globules rouges et baisse de l'hémoglobine), une neutropénie (manque de polynucléaires) et une thrombocytopénie (baisse des plaquettes). Le traitement se basera sur les besoins du patient et peut comporter l’association de différents traitements, notamment la chimiothérapie qui est le traitement de référence de nombreux types de leucémie. Elle comprend 2 phases appelées induction et consolidation. La greffe de cellules souches peut être une option pour certaines personnes, ainsi que la radiothérapie. Le S64315 et le vénétoclax sont de puissants inhibiteurs sélectifs de protéines présentes en grande quantité dans les cellules leucémique où elles favorisent la survie tumorale et sont associées à la résistance à la chimiothérapie. Ces traitements entrainent la destruction des cellules tumorales de l’intérieur par le déclenchement de la mort cellulaire programmée. L’objectif de cette étude est d’évaluer la sécurité et la tolérance de S64315associé à du vénétoclax chez des patients ayant une leucémie myéloïde aiguë. Tous les patients recevront du S64315, 1 fois par semaine associé à du vénétoclax tous les jours. Les doses seront régulièrement augmentées par groupe de patients. Le traitement sera répété toutes les 3 semaines en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Les patients seront suivis pendant une durée maximale de 6 mois.

Essai ouvert aux inclusions